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Date de création : 05.08.2015
Dernière mise à jour : 21.11.2025
614 articles


La Gambardella

Publié le 20/11/2025 à 14:11 par erixroman
La Gambardella

   Elle a été créée en 1954 et porte le nom d'un ancien président de ka Fédération Française de Foot et de la Ligue, Emmanuel Gambardella. C'est la Coupe de France de moins de 19.

  L'OL aura disputé quelques finales et en aura souvent perdue. En 1970 par exemple, où nous cédons la coupe à Saint Etienne après une séance de tirs aux buts pour prendre la revanche l'année suivante en 1971 avec Lacombe et Domenech. Lyon bat Saint Etienne 2 à 1 et remporte sa première Gambardella.

Il fallut attendre 20 ans pour perdre une nouvelle finale, contre Lens 1 à 0 en 1992. L'équipe était menée par Maurice, Rivenet et Flachez, pour l'emporter deux ans plus tard contre Caen 5 à 0 avec Giuly, Bardon, Fiorèse.

Pourtant c'est la finale remportée en 1997 qui reste la plus marquante. C'est face à Montpellier que Malbranque, Balmont, Bréchet et Suchet l'emportent. Montpellier est le champion de France et le gardien lyonnais, Clavel, est blessé à la tête et remplacé par l'attaquant Roland Vieira. Surprise, ce nouveau gardien commet des prouesses. Aux tirs au but, il arrêtera deux pénaltys. Le gardien montpelliérain était un certain Rémy Vercoutre. 

L'OL perdra encore trois autres finales

En 2005, Ben Arfa, Mounier, Faussurier et Rémy ne réalisent pas le doublé Coupe de France-Ligue, avec une défaite 6-2 face à Toulouse. On perd la finale suivante face à Strasbourg (3-1). 

Depuis, Gassama, Grenier, Gonalons, Pied, Lopes, Reale, Lacazette… tous ont échoué dans leur quête d'un quatrième titre. C’est l’équipe de Maxence Flachez et Joël Fréchet qui s’en est le plus approchée en 2015. Après un beau parcours face à Saint-Étienne, Lille et Rennes, l’OL, emmenée par Cornet, Diakhaby, Perrin et Del Castillo, s’est inclinée en finale face à Sochaux, concédant ainsi sa troisième défaite depuis 1997.  

1997 Olympique Lyonnais - Montpellier 1-1 (5 tab à 4)

Armand Garrido, entraineur de l'équipe raconte: 

C’était un contexte particulier en 1997 car c’était la dernière finale au Parc des Princes donc ça reste un lever de rideau de finale de Coupe de France. On arrive sur un stade qui est vide, la finale oppose Nice à Guingamp, on est dans des vestiaires qui ne sont pas ceux des pros donc c’est particulier. Au moment du match, ça résonne parce qu’il n’y a personne et puis petit à petit il y a un brouhaha qui s’installe car les supporters commencent à arriver mais se désintéressent de notre match. On arrive à peine à parler avec les joueurs tellement il y a un bruit bizarre.

Il faut que le match avance dans le temps pour le public commence à s’intéresser à ce qu’il se passe sur le terrain mais on est vraiment dans une atmosphère bizarre et ça dure jusqu’aux tirs au but. Et là, ils se concentrent. Nous, en grands veinards, on a fait la séance face à la tribune de Nice qu’on avait éliminé en demies ou quarts donc le public n’était pas forcément pour nous.

Il y a eu des choses en avant-match que je ne peux pas raconter mais c’est tout un scénario qui a été extraordinaire et au final on gagne avec un gardien qui n’est pas gardien car à l’époque, on n’avait le droit qu’à un gardien de but et point final. Notre gardien Cyrille Clavel se blesse parce que Maolida laisse traîner un peu la savate et se retrouve à l’hôpital avec un traumatisme crânien. Quand je vois Gérard Drevet (son adjoint) et le kiné qui me font signe pour le changement, c’est un grand moment de solitude. Je suis sonné parce que ça arrive juste avant la pause.

Les vestiaires au Parc sont tellement grands que je ne trouvais plus les joueurs à la mi-temps, je me demandais où ils étaient. On a rassemblé tout le monde et on s’est serré les coudes. Furtivement, je leur avais dit qu’on ne défendait plus la cage mais une ligne imaginaire à 35 mètres de notre but pour que l’adversaire n’arrive pas devant Vieira. Ils se sont battus comme des lions pour accrocher ce nul inespéré.

Pendant les tirs au but, j’étais en train de préparer mon discours et savoir ce que j’allais dire aux joueurs malgré la défaite. Quand on va aux tirs au but avec l’avant-centre dans la cage qui, même s’il fait deux parades extraordinaires, je peux vous dire que la séance, je ne l’ai pas vue. Je l’ai regardée plus tard et je me demandais ce que j’allais pouvoir leur dire… Ce n’est pas une question de confiance mais quand en face tu as un vrai gardien et que nous, c’est un avant-centre dans la cage, on se dit que c’est incroyable.

Et d’un seul coup, je prends Bernard Lacombe sur les épaules, José Broissard qui est arrivé et Gérard Drevet qui me demande ce qu’on fait parce qu’on a gagné. Donc à ce moment, on est parti comme des gosses sur le terrain, on a sauté sur les joueurs. C’était un moment magique.

En 97, il y avait un vrai groupe de copains dans l’équipe. Avec cette génération, on n’avait pas eu beaucoup de défaites. On perd le titre de champion de France en fin de saison parce que le match arrive après la Gambardella et donc il y a un vrai relâchement. Mais sans cette finale, on n’aurait pas perdu de match cette saison-là avec ce groupe.

Il y avait une équipe de qualité avec des joueurs de qualité mais surtout un esprit de solidarité.

Il y avait Roland Vieira, Steed Malbranque, Olivier Bernard, Jérémie Bréchet, ce sont des joueurs qui ont réussi mais il y avait pleins d’autres joueurs à côté comme Armand Scaini, Igor Malet. C’était une équipe de guerriers.