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Date de création : 05.08.2015
Dernière mise à jour : 21.11.2025
614 articles


nécropole de la Doua

Publié le 18/11/2025 à 08:53 par erixroman
nécropole de la Doua

Il était prévu de parler du quartier de la Doua, université, parc  et necropole et une conversation avec Fred a démontré que certains ne connaissent pas la necropole. Ce n'est pas très  gai, mais elle fait partie de notre histoire au même titre que le cimetière de Tata sénégalais de Chasselay.
Donc voici l'histoire de la nécropole qu'il est impossible de manquer lorsque vous etes sur le boulevard à la hauteur de la Feyssine.
"Entre le 6 août 1943 et le 3 juillet 1944, au moins 79 internés de la prison de Montluc sont fusillés par les troupes d’occupation allemandes sur le stand de tir de La Doua à Villeurbanne. À la Libération, la butte des fusillés devient un site de pèlerinage et de recueillement avant que ne soit décidé, en 1954, d’ériger La Doua en cimetière national. Créée à l’origine exclusivement pour accueillir les corps des différentes personnes décédées dans la région pendant la Seconde Guerre mondiale, la nécropole est ensuite pensée pour les victimes des conflits armés dans lesquels la France s’est engagée au cours du XXe siècle. Ce sont aujourd’hui près de 6 500 personnes honorées de la mention « Mort pour la France » qui sont inhumées à La Doua.
Cette mention, instituée le 2 juillet 1915, peut à l’origine être attribuée à toute personne française dont le décès est imputable à un fait de guerre. Rétroactivement appliquée à compter du 2 août 1914, cette disposition est complétée par la loi du 28 février 1922 incluant de nouvelles causes de décès et intégrant les ressortissants des pays et territoires sous la tutelle de la France et les étrangers ayant combattu pour la France. De plus, la loi du 29 décembre 1915 institue le droit à une sépulture perpétuelle aux frais de l’État à toutes les personnes militaires ou au service de l’armée française mortes pour la France. La Seconde Guerre mondiale et l’engagement résistant conduisent à l’élargissement de ce droit et la loi du 27 août 1948 l’accorde finalement à tout combattant déclaré « Mort pour la France ».
Surtout associé aux fusillés pour la période de l’Occupation, le site de La Doua est en réalité le reflet d’une grande diversité de victimes. Qu’elles soient fusillées suite à une condamnation du tribunal militaire allemand, mortes au combat ou exécutées sommairement, toutes ont lutté contre l’ennemi et sont inhumées en cette nécropole. Près d’une centaine d’internés de Montluc morts pour la France y reposent ainsi, renforçant les liens étroits entre ces deux sites emblématiques du paysage mémoriel lyonnais. Aujourd’hui encore le Mémorial National de la prison de Montluc et la nécropole nationale de La Doua relèvent tous deux du ministère des Armées et sont gérés par l’Office national des combattants et des victimes de guerre. À ce titre, différents projets de valorisation sont développés collectivement aux deux sites, notamment des visites guidées à destination du public scolaire ou individuel." Site nécropole nationale.
Pour ceux qui aime l'OL , sachez que Tola Vologe y est enterré ainsi que Henri Galdin (1896-1968), dit Frère Benoît, seul civil enterré dans ce cimetière.