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Date de création : 05.08.2015
Dernière mise à jour :
21.11.2025
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Nous revenons souvent sur des personnages qui ont defendu Lyon pendant l'insurrection. Aujourd'hui nous vous comptons les destins de deux freres.
Il s'agit des frères Lemontey.
L'aîné Pierre Edouard est né à Lyon, le 14 janvier 1762. Fils d'épicier, il fait de brillantes études et s'inscrit au barreau de Lyon en 1782 mais plaide peu pour s'orienter vers une carrière d'homme de lettres. Il écrit et reçoit deux prix de l'Académie de Marseille. Il soutiens la cause protestante. Il est question de savoir si les protestants peuvent être électeurs et éligibles pour les États généraux, ce qui permit l'élection à Lyon d'un député de religion protestante. Lemontey rédige le cahier des doléances du tiers-état de Lyon pour les États généraux et, il est élu à l'Assemblée législative en1791, et en devient dont il devient le secrétaire et le président. Modérée, il soutient les principes d'une monarchie constitutionnelle et traite Louis XVI avec déférence lorsqu'il est appelé à paraître devant l'assemblée. Il n'approuve pas les mesures envisagées contre les émigrés ( ceux qui ont fuie la France).
Revenu à Lyon après le 10 août 1792, il est favorable à l'insurrection de la ville mais, lors de la capitulation des insurgés, il se réfugie en Suisse. Après la chute de Robespierre, il rentre en France en 1795. Nommé administrateur du district de Lyon, il favorise le retour des émigrés.
En 1797, il abandonne la politique et vient à Paris pour se consacrer à la littérature.
Il écrit un opéra-comique, Palma ou le voyage en Grèce et l'ouvrage a du succès (1798). L'année suivante, un autre opéra, Romagnesi est un échec. Lemontey renonce au théâtre et se tourne vers la littérature.
En 1801, il fait paraître un volume, Raison, folie, chacun son mot, un recueil satirique sur les moeurs du temps et, en 1803, Le récit d'une séance des observateurs de la Femme, qui amuse les contemporains.
En 1804, sa formation d'avocat lui permet d'être nommé jurisconsulte auprès de l'administration des droits réunis. Peu après, grâce à Fouché ( le boucher de Lyon), il est désigné comme chef du bureau de la police littéraire, axée sur la censure des théâtres. Sous l'Empire, la censure est résolument politique. Outre ses travaux de censeur, Lemontey compose quelques ouvrages de circonstances : La famille du Jura ou irons-nous à Paris, à propos du couronnement ; La vie du soldat français, en trois dialogues ; Thibault, comte de Champagne, pour célébrer la naissance du Roi de Rome.
D'autre part, il est chargé d'écrire une Histoire de France au XVIIIe siècle.
En 1814, Lemontey, qui avait le goût de l'ordre et de la tranquillité, accepte sans difficulté le changement de régime politique. La Restauration lui conserve ses fonctions de censeur du théâtre et sa pension. On lui décerne même la Légion d'honneur.
En 1818, il publie son Essai sur l'établissement monarchique de Louis XIV, où il fait oeuvre d'historien. Son ouvrage a un succès mérité. Lemontey montre, avant Tocqueville, que la centralisation excessive et les abus de pouvoir de la Révolution sont déjà en germe dans le règne de Louis XIV. Ce livre lui vaut d'être élu à l'Académie française en 1819. Quelques années plus tard, il lira devant l'Académie l'éloge du médecin et anatomiste français Vicq d'Azyr (1748-1794).
Lemontey continue donc son travail par l'Histoire de la Régence, pour laquelle il consulte méthodiquement les archives des Affaires étrangères. Mais, lors de la publication, il se heurte à l'opposition formelle du gardien de ces archives, qui prétend garder jalousement les secrets de l'État. Si bien que l'ouvrage ne pourra paraître qu'en 1832, sous la Monarchie de Juillet.
En mai 1826, il va s'établir près de Sceaux, à la campagne, chez l'amiral Tchitchagov. Il y tombe malade, on le ramène à Paris, où il meurt, le 26 juin 1826, à 64 ans. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, 18e division.
Thomas Benoît, d’un an le cadet, marchand épicier comme le père, se marie le 8 avril 1793. Il commandait, au siège de Lyon, le bataillon de la section de St-Pierre, et fut fusillé comme « rebelle » aux Brotteaux le 18 décembre de la même année, il avait 30 ans. Sa veuve se remariera en 1801 avec un avoué originaire de Morestel dont elle avait eu un fils en 1799.
Deux frères, deux destins.