Il y a tant à dire sur notre bonne ville de Lyon, et ce quelque soit votre centre d'intérêt. Que ce soit l'histoire, l'architecture, la gastronomie, le sport, les inventions, les mystères, les traditions, les anecdotes. Il y a toujours quelque chose, à dire, à raconter, à narrer, à visiter, à dècouvrir... Ici, entre Rhône et Saône, c'est près de 2500 d'histoires que les Brutus dècouvrent et partagent avec vous...
Entre Rhône et Saône !!! C'est là, comme entre père et mère que la cité a grandi, décliner et prospérer selon les temps. Et partout, des allégories, en statue ou en symboles, du mariage du fleuve impétueux et puissant et de la rivière sinueuse et sensuelle sont représentés. Les lyonnais d'hier vous disent comment ils ont tenté de dompter le fleuve et ils vous chuchotent les légendes pour ne pas réveiller les monstres et fantômes qui hantes les eaux.
Faisons un petit tour de ses nombreuses représentation de la liaison entre un fleuve et une rivière.
Commençons par les oeuvres des frères, Couthou. Elles sont, actuellement, exposées au musée des beaux arts mais ce ne fut pas toujours le cas. Les deux sculptures, chefs-d’œuvre du XVIIIe siècle, seront désormais a l'abri des intempéries et des vandales. En 1714, deux allégories en bronze du Rhône et de la Saône furent commandées à Nicolas (Lyon, 1658-Paris, 1733) et Guillaume Coustou (Lyon, 1677-Paris, 1746), sculpteurs lyonnais de renom, membres de l’Académie royale de peinture et de sculpture, ayant participé aux travaux de décoration des châteaux de Versailles et de Marly, ainsi qu’à ceux de grandes églises parisiennes (Notre-Dame, les Invalides, Saint-Roch, Saint-Paul-Saint-Louis).
En 1721, les deux sculptures furent installées sur le piédestal de la statue équestre. Durant la Révolution, la statue équestre de Louis XIV fut fondue pour être transformée en canons. Le Rhône et la Saône furent sauvés et mis à l’abri dans l’atrium de l’hôtel de Ville.
En 1825, une nouvelle statue équestre représentant Louis XIV fut inaugurée place Bellecour. Sa réalisation avait été confiée à François-Frédéric Lemot (Lyon, 1771 – Paris, 1827), un sculpteur originaire de Lyon qui fit une carrière brillante. Lemot obtint que les bronzes des frères Coustou ne furent pas réinstallés place Bellecour lorsque la nouvelle statue équestre qu’il avait conçue fut mise en place, car il craignait que leur présence ne dénaturât son œuvre.
Ce n’est qu’en 1957 que Le Rhône et la Saône rejoignirent la place Bellecour, à l’initiative du maire de Lyon, Edouard Herriot. Ils furent alors placés en partie basse du socle de la statue équestre de Lemot.
La seconde représentation est la plus visitée puisqu'elle est pleine rue, au Cordeliers, non loin de la rue de la République, l'une des plus commerçantes de la ville. Beaucoup de gens passent devant sans même savoir ce que représente ce bas relief sous les escaliers du palais du commerce et de la bourse.
Pourtant il est bien écrit « Le Rhône et la Saône ».
Encore une fois le Rhône est un homme aux traits sévères. Sous lui, flotte la Saône, le corps cambré vers le bas.
L’auteur de cette allégorie est André Vermare, sculpteur né à Lyon en 1869 et grand prix de Rome de sculpture en 1899. En 1902 et 1905 à lors du Salon des artistes français, il présente au public les maquettes de ce bas-relief en marbre blanc, installé en 1907.
La troisième représentation du Rhône et de la Saône est en face de l’entrée du musée de l’imprimerie et de la communication graphique
Rue de la Poulaillerie au 13, une traboule débouche rue des Forces. Dans cette traboule se trouve le musée de l’imprimerie et de la communication graphique. .
Le Rhône et la Saône en statues réalisés par Philppe Lalyame au XVIIIe siècle y figurent. La partie supérieure est un fronton brisé avec le Rhône (à gauche) et la Saône (à droite). Étendu, chacun tient une urne renversée d’où s’écoule l’eau.
Une autre représentation est visible sur pont Lafayette qui porte ce nom parce que ce personnage est passé par ce pont . Ce pont est composé d’une structure métallique au niveau du tablier et de deux piles de pierre blanche.
Les faces nord et sud de chaque pile sont ornées d’une statue, le Rhône et la Saône.
Cependant pour vous faire une réelle idée de l'union du Rhône et de la Saône, rien de mieux que de vous rendre a confluence juste au delà du musée et là voyez les les eaux se mélanger et donner un sens au Y, symbole de Lyon.

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