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Par Anonyme, le 23.01.2025
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Par erixroman, le 29.12.2024
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Par recetteschoisies, le 01.07.2024
nous sommes retourné a la meunière avec le groupe des "abrutis du 103" et ce fut parfait, encore une fois. ht
Par erixbd, le 04.06.2024
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Date de création : 05.08.2015
Dernière mise à jour :
22.09.2025
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A notre époque où le mot "iel" fait son apparition dans le langage courant, cependant, certaines personnes n'ont pas attendu les temps modernes pour se faire passer pour membre de la gente masculine. Nous vous avons déjà parlé du Capitaine Loïs alias Louise Labé.
A Lyon, le bourreau Henri exerça longtemps avant qu'on s'aperçoive qu'il était " elle".
Sa mère meurt peu après sa naissance. Son père est marin et elle est maltraitée par sa belle mère. Marguerite Julienne Le Paistour naît le 2 août 1720 à Cancale, en Bretagne et s'enfuit du domicile familial vers l'âge de vingt ans.
Elle s'empare les vêtements de son frère et prend le prénom de Henri. "Iel" avant l'heure, elle devient servant chez un prêtre, "qu'iel" quitte au bout de quelques années pour s'engager, comme homme, dans l'armée française, puis dans celle de Marie-Thérèse d'Autriche.
Elle déserte et rentre au service d'un habitant de Strasbourg qui n'est autre que le bourreau de la ville. Il faut croire que le métier est fascinant puisqu'on la retrouve a Montpellier exerçant le métier d'assistant du bourreau. Toujours sous une fausse identité masculine.
Mais quel rapport avec Lyon, nous direz vous?
Et bien c'est à Lyon qu'elle devient comme monsieur Henri, bourreau de la ville, jusqu'en 1749 où elle est reconnue comme femme, au bout de vingt-sept mois d'activité. Pendant 27 mois monsieur Henri pend, rompt, fouette et marque les criminels avec un soin particulier. Pour être plus crédible, le bourreau au sexe secret se lie d’amitié à une femme qui se fait passer pour son épouse. Mais en janvier 1749, une servante à son chevet découvre la supercherie et la dénonce au procureur d’office.
Ecrouée à la « maison de Roanne » dans le Vieux-Lyon, elle parvient à en sortir grâce à l’amour d’un homme avec qui elle se marie dans la chapelle de la prison, le 26 novembre 1749 . A sa sortie, l’unique femme ayant pu être bourreau en France quitte définitivement Lyon et prend le nom… d’Henriette.
Revenue à Cancale, elle donne naissance à une fille en 1750, après quoi sa trace se perd, son nom n'étant plus mentionné dans aucun acte.
Nicole Avril a écrit un livre titré Monsieur de Lyon sur le sujet.