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Date de création : 05.08.2015
Dernière mise à jour : 24.10.2025
595 articles


CONFLUENCE

Publié le 14/10/2024 à 08:18 par erixroman
CONFLUENCE

   

https://www.helloasso.com/associations/brutus-lyon-objectif-culture-103/adhesions/adhesion-brutus  (si vous souhaitez soutenir notre association)

  CES BILLETS PARAISSENT SUR FACEBOOK (Brutus Lyon Objectif Culture)

 

Les Brutus sont arrivés à confluence... C'est la proue du navire rhodanien. C'est là que se marient le Rhône et Saône... Les lyonnais ont tenté de retarder la rencontre en repoussant les limites de la presqu'île et Perrache est née de cette union, trompant Ainay... Ou autrefois, les nautes puis les italiens y avaient installé un port.

   Le fleuve et la rivière étaient destinés à se rencontrer et y mêler leurs fluides... L'un est puissant et longtemps fit des dégâts, balayant les Charpennes, bordé et dompté, désormais il  rentre dans les terres par infiltration, et autrefois il envahissait les Brotteaux, laissant la part de Dieu, aujourd'hui il passe et s'en va inonder la Camargue... et l'autre, force tranquille prend sa place et déborde pour se retirer lentement. Et pourtant, rivière et fleuve si différents, s'y accouplent, là, à Lugdunum. Plus de 2000 ans d'amour passionné, tumultueux, riches de crues et pourtant, toujours unis.   

   Ces deux là forment le Y si cher aux lyonnais. Le confluent est ce Y que l'on retrouve dans le parlé "j'y pense, j'y dis, j'y fais", mais aussi tout un symbole car il est la liaison de l'improbable. A Lyon, de tous temps, les gens arrivent, apportent ce qu'ils ont et donnent à la ville son identité. 

   Les gaulois et les romains s'y sont croisés, puis les collines de celle qui prie à celle qui travaille s'y sont observées, appréciées, jamais jugées... Aujourd'hui, encore en opposition mais destinées à se rejoindre par la lettre.      

   De tout temps Lyon abrite les dualités, autant pieuses que travailleuses, bourgeoises et ouvrières, religieuses et francs maçonnes, identitaires et anarchistes. Elle est le berceau des templiers et la terre de l'occultisme, du spiritisme. Elle est un consensus mais ne se laisse pas corrompre et garde en elle ce qu'elle est devenue par ce qu'elle est devenue.  

    Lyon est ouverte et mystérieuse. Son identité est nées de ceux qu'elle accueille parce qu'elle les transforme. Tu n'es Lyonnais que lorsque tes origines ne sont plus qu'inscrites que dans ton nom. De partout, ils sont venus pour vivre et de Lyon ils ont fait une ville unique dont ils sont devenus autant de braves serviteurs reconnaissants, que des combattants libres et fiers. 

     Les lyonnais tiennent à leur histoire et leur identité, mais ils savent reconnaître les leurs, ceux qui viennent et aiment cette ville... Ici, les canuts crevaient de faim en la capitale de la gastronomie et les révolutionnaires combattirent la révolution et l'opposition de modérés à la convention poussa à l'alliance avec les survivants du royalisme. Il n'est donc, point interdit d'aimer la liberté et d'aimer l'histoire de sa ville. 

   Le Y est la liaison des idées, l'équilibre et l'harmonie qui naît de la culture des différences et le vaisseau spatial de la connaissance culturelle s'y est posé là. Ici les érudits ont côtoyé les oeuvriers, et il s'est tissé un respect autour du mâchon, dans les clos, les bouchons, et les foires, nombreuses témoignent de la chaleur des froids lyonnais. 

  Un lyonnais est toujours fier de ce qu'il est et il est brave et respectueux, car ici, le monde se croise et forge la vie. "Je suis lyonnais avant d'être français et ça ne m'empêche pas de penser que je suis citoyen du monde autant que français... Je suis lyonnais et si je ne déteste personne, j'aime ma ville, prêt à combattre pour y vivre dignement... Son histoire, son architecture, sa gastronomie, sa culture et ses mystères sont mon sang... Et je n'aurai de cesse que de vous la raconter" affirme Erix. 

  Donc, désormais, les Brutus vont pouvoir remonter le courant de la Saône (Arar) découvrir les ponts de la Mulatière, jusqu'à l'île Barbe.  Toujours envie de nous suivre dans nos déambulations de gones?